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"French violinist Dominique Pifarély gives an outstanding solo violin recital. The music is totally improvised – apart from a free interpretation of a jazz standard – and it roves through a range of moods and atmospheres, textures and tone colours, dynamically and unpredictably." (Steve Lake, ECM Records).

Vingt-trois ans après la parution remarquée de l’album « Poros » (ECM, 1998), les sensibilités des deux musiciens, affinées dans le creuset de l’improvisation et du jazz, créent aujourd’hui un programme original pour piano et violon, nourri de la vision des deux artistes ainsi que de la riche tradition de leurs instruments.

This new trio returns to a concept that gives pride of place to the violin as a solo instrument, while highlighting the bass-drums rhythm section through its reduced architecture. The writing and formal concepts of the leader, as developed in larger formations, or the collective freedom experimented in his previous quartet, are concentrated here, in an immediate expression, and in a very new instrumental configuration.

Celles et ceux qui aiment les jeux de contrepoint entre la musique et la littérature seront comblés, et sans doute étonnés par ce que ce duo d’improvisateurs parvient à imaginer dans l’instant autour des mots du poète Paul Celan, dont les poèmes sont posés sur le pupitre. Géraldine Keller les met en bouche, en allemand et en français tour à tour, et Dominique Pifarély les lit de sa place. Ces poèmes sont, en quelque sorte, la partition autour de laquelle l’imagination des deux improvisateurs se développe et s’enflamme. Géraldine Keller, soprano Dominique Pifarély, violon

Inaugurée sur Rabelais (richesse, complexité, immédiateté aussi de la musique de Rabelais), puis, plus tard, sur les propres textes de François – l’expérience Tumulte sur une année –, le projet « Peur », écrit en allers-retours, « Formes d’une guerre » (2010, avec l’utilisation du traitement électronique en temps réel et les images de Philippe De Jonckheere), « Une traversée de Buffalo », « Contre » (2013, texte et images de Philippe De Jonckheere), ou “La musique d’Erich Zann” de Lovecraft, une rencontre qui est une expérience unique, sans cesse renouvelée, et chaque performance est un sujet en soi.