Time Geography, concert de sortie

Invitation Pifarély/Dédales, La Fonderie 25/11/2013

invitation Pifarély/Dédales, La Fonderie

Le nouvel enregistrement de l’ensemble Dédales, Time Geography, sortira officiellement le 9 décembre, bénéficiant d’une vraie distribution en magasins (l’Autre Distribution), ainsi que sous forme numérique en haute définition sur différentes plate-formes. Il sera également disponible sur le site ou les points de ventes des Allumés du Jazz.

En avant-première, nous donnerons le 25 novembre un concert privé — ce qui signifie qu’il est gratuit, mais avec un nombre de places limité, et donc sur réservation impérative (voir l’invitation ci-dessus) —, dans le studio même où nous avons enregistré. C’est donc une occasion de découvrir, en plus de ce nouveau programme, un beau studio d’enregistrement, et d’y être reçu aussi bien que nous le fûmes, dans l’intimité, autour d’un verre…

C’est à Malakoff, à 2mn à pieds du métro Malakoff-Plateau de Vanves.

Je serai également le 29 novembre à la boutique des Allumés du Jazz pour présenter l’album, en duo avec Hélène Labarrière. (détails).

cover Time geography

Dans Time Geography, Dominique Pifarély, architecte des sons pose, en guise de fil, des balises : il en découvre d’originales, il en réemploie d’anciennes et, de détours en retours, d’avancées en percées, trace une voie qui, étrangère au rectiligne, réfractaire au circulaire, aboutit à renouveler le point de départ et non à le retrouver.(Denis Constant-Martin).

In Time Geography Dominique Pifarély, the architect of sounds lays down as way of thread, beacons : some he has just discovered,  others he used before and from turns and steps backwards, from progress to breakthroughs, he designs a way which impervious to straight structures, unyielding to circular patterns, rephrases the starting point instead of simply getting back to it. (Denis Constant-Martin).

 

fractures d'âme, work in progress avec Philippe De Jonckheere

Fractures d’âme (cliquer sur l’image)

Projections, performances, installations : simplement des catégories vagues qui ne rendent pas bien compte des idées de dialogue que nous agitons, Philippe De Jonckheere et moi, depuis le spectacle “Formes d’une guerre” en compagnie de François Bon et Michele Rabbia.

A la fois étape intermédiaire dont nous avons besoin pour un plus vaste projet, mais aussi dictionnaire bilingue (tentative de), “work in progress”, et volonté de dialogue entre nos pratiques, nous présentons, “Fractures d’âme” qui est donc un peu tout cela à la fois, et qui est amené à être développé dans des formes que nous ne connaissons pas encore mais que nous appelons de tous nos vœux.

Fractures d’âme, une tentative de dialogue en 13 épisodes de Philippe De Jonckheere (images, création numérique) / Dominique Pifarély (violon, traitement numérique en temps réel) dans le Désordre.

 

nehna wel amar wel jiran 2013, dans la vie

(Nehna wel Amar wel Jiran, Nous, la lune et les voisins, est un hommage à une célèbre chanson de Fayrouz).

L’an dernier,quelqu’un leur avait dit : “Gratuit ? Mais pourquoi ? Pourquoi ne faites-vous pas payer ?”. Il n’avait pas eu l’air de comprendre pourquoi c’était important, surtout dans un pays où la tradition d’hospitalité n’est pas un vain mot, d’appliquer, une fois n’est pas coutume, ce principe au partage de l’art et d’ouvrir l’accueil d’un quartier de la ville, plus précisément d’un escalier, de deux ruelles, d’un jardin minuscule et d’une école…

Installations photographiques sur les murs et dans un vieux garage, témoignages en images et récits de la vie des habitants, souvenirs des épreuves traversées mais aussi les enfants qui installent et construisent avec nous — ce jeune garçon qui joue du tambour dans la nuit et fait danser cette vieille dame, réfugiée à Beyrouth depuis 3 mois —, cette chorégraphe qui présente sa troupe de jeunes danseurs, théâtre dans la rue, ces jeunes syriens, éclairagiste, sculpteur ou architecte, qui viennent tous les jours travailler, créer, inventer, rêver sans oublier le réel apocalyptique tout proche, ces voisins qui repeignent et préparent saj, manouché, taboulé et café, le vieux Kamil qui chante comme chaque année, ce collectif de photographes qui me donne ses images de la ville à improviser, tous ces beyrouthins, chaque soir, qui viennent en nombre quand en ville on dit les gens trop inquiets pour sortir, et S., arrivé de Damas il y a 6 mois, qui sursaute quand une moto pétarade, mais nous dit : “Ca m’a fait revivre”.

Lire Au Liban, vivre malgré tout

Et sur le site de Maud Hufnagel, marionnettiste, fidèle des aventures beyrouthines.

Nehna wel Amar wel Jiran en 2012 et en 2011.