Les écritures possibles, je ne les vois donc pas du…

Les écritures possibles, je ne les vois donc pas du tout comme parodiques, et le jeu (l’espace) entre elles serait tout sauf ” ludique ” .
Le but serait de justifier pleinement ce qu’il y a de plus artisanal dans l’écriture, de plus raffiné, de plus petit, de plus vieux, de plus subtil, de plus maniéré même, sans revenir à rien de ce que la modernité a sapé. Tout au premier degré, résolument, humblement. […/…]
La difficulté, c’est qu’aujourd’hui, en France, il y a d’un côté ceux qui méprisent légèrement l’écriture – ” art du passé “, un peu comme on l’a dit de la peinture – , ou la pratiquent de façon ironique, sans trop y toucher (découpage, citations) ; et de l’autre, comme pour leur donner raison, ceux qui confisquent l’idée du ” grand genre ” au profit d’une littérature biologique, pleine du pathos de l’authenticité, d’images sulpiciennes, d’hymnes au père et aux aïeux héros sans grade, de bien-écrire, de philosophie à l’usage des classes terminales, de terroir (Maréchal, nous voilà !).
Entre le renoncement désinvolte des ” branchés ” et le passéisme oiseux des ” stylistes ” , il y a tout de même assez de place pour travailler.

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