retour sur Dédales, géographie d’un orchestre / avec vidéos

Ce blog fonctionne à nouveau, c’est-à-dire que par la grâce (la gentillesse, la science, etc…) de Thierry Crouzet — qui a débranché… —, le voici (techniquement) rebranché. On en profite pour faire remonter cet article d’après la création du nouveau programme de Dédales (Argenteuil, janvier dernier), en y ajoutant enfin 3 vidéos, 3 pièces de ce concert. Dans l’ordre, Intimation of Chaos, Per angusta et Slow science.

Et on en profite également pour inciter vigoureusement à la lecture de Ya basta, du même T. Crouzet. Ca vous changera de la petite bagarre présidentielle dont l’actualité nous gratifie ces jours-ci.dedales_argenteuil_petit



Dominique Pifarély et l’ensemble Dédales par archipels


Dominique Pifarély et l’ensemble Dédales par archipels


Dominique Pifarély et l’ensemble Dédales par archipels

Etonnement, quoi d’autre, à la première d’un nouveau projet, d’un nouveau programme, en l’occurrence. Etonnement de voir ses partenaires — ici, des alliés fidèles, plus sûrement — adhérer à ce qui reste une prétention exorbitante, proposer à tout un orchestre, puis au public, quelque chose qu’on a rêvé dans l’intimité.

C’est pourtant le seul souhait qui vaille, en ces jours où ce qui disparait en premier lieu dans le “monde de la culture”, c’est la “marge artistique”, c’est-à-dire ce qui reste du budget quand on a payé fonctionnement, bâtiments et administration. On ne saurait mieux dire : la marge.

Alors, quand il reste des oasis de sincérité, s’y précipiter devient un acte nécessaire. La Cave Dimière et le Figuier Blanc, lieux culturels d’Argenteuil, sont pour les parisiens à moins de vingt minutes de la Gare St-Lazare, et leurs programmateurs, Nicolas Taupin et Daniel Marty, de vrais acteurs culturels dans leur ville, conscience politique en bandoulière.

Et puis, quand la presse écrite ne commente (presque) plus la musique vivante, internet prend le relais, ceci dans les heures qui suivent…

[…] on retrouve le caractère organique de l’écriture de Pifarély, porté à un nouveau degré d’aboutissement, avec cette écriture motivique qui tout en égarant l’auditeur par son caractère fuyant lui laisse une étrange impression de cohésion, la redistribution permanente des motifs entre les sections dans une grand jeu de correspondance (miroirs, imitations, déformations, transpositions, emprunts réciproques) […]

Franck Bergerot (Jazzmagazine).

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