Les textes sont de Charles Pennequin, de D’ de Kabal, de Ian Monk. On les mélange, malaxe, murmure, on les profère, les improvise. More trouble every day, disait Zappa. Pas de raison de baisser la musique, comme on baisserait les bras.
… Nous arrivons après la révolution, après les révolutionnaires, nous arrivons après et n’avons plus rien dans le ventre, plus rien à dire, plus rien du ventre et la parole sort plus, elle sortirait du ventre, c’est le ventre qui prend la parole, le ventre explose plus rien, plus rien le ventre explosera, nous n’avons rien à dire, alors ça reste ça fait boule […]
Ma colère est parvenue à supplanter sa soeur, la Haine, Cette dernière est trop gourmande, elle te mange le crâne avec ses migraines. Ma colère est tapie dans l’ombre, à l’affût du moindre abus, Prête à bondir sur les salopards, et ceux qui tirent à vue.
La télé est amour. Il faut voir tous les couples qui maintenant passent leur temps à baiser. C’est parce qu’ils ont la télé. C’est pour ça qu’on les baise. Sinon ça baiserait pas un couple. Un couple qui baise est un couple devant la télé. C’est la télé qui a inventé ça. Elle a inventé le style, et l’inconnu.
Fais une pile avec les différents types de misères / Misère intellectuelle, affective et matérielle / Ajoutes-y un peu d’alcool, d’antidépresseurs et de tabac… / Tu mélanges avec ce qui te reste de dérèglement de la foi / Assortie de connerie et de tolérance catho / Rendue rance par les dérives christiques et les intégrismes fachos / Qu’on a pilé avec la peur de l’autre, la rancoeur et la haine / Qui avant avait été battues en neige avec les frustrations en gangrène.
Dominique Pifarély (violon, mandoline, comp.)
Julien Padovani (claviers)
Eric Groleau (batterie)
D’ de Kabal (slammeur)
Pierre Baux (comédien)
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