D’abord, cette image. Non pas un bête silo anonyme, mais bien ce volume familier, la route à ses pieds si souvent empruntée, à vélo ou dans la 2CV paternelle, en revenant de la gare. Vide, plein, je n’ai jamais bien su, hors le ballet des camions pendant les moissons.
Point d’ancrage : le silo, témoin silencieux de nombreux allers-retours, conservateur attentif de ce qu’il s’agit de faire surgir, ce dans quoi nous sommes lancés : dire — quelle temporalité, quelles tensions —, jouer — quelles constructions sonores, pour quel monde ?
Préserver tous les échos possibles de la langue, mots et sons confondus.
Souvenir, en repassant dans ces traces…
complément ici : http://www.tierslivre.net/krnk/spip.php?article570
pour mémoire aussi ! – immense bravo pour la mise en place de ce “thème” qui convient nettement mieux que le basique !